jeudi 29 mai 2008

Ascension du Huyana Potosi( 6088m)

Entre 2 et 3 heures de routes depuis La Paz pour atteindre l'un des 6000m les plus accessibles au monde: le mont Huyana Potosi. La route en mini-bus pour y accéder en est presque aussi "sport" avec un chauffeur qui n'a peur de rien. On parle beaucoup de "la route de la mort" ici en Bolivie, mais pour nous ce sont plutot les "chauffeurs de la mort".

Arrivée au refuge à 4700m qui surplombe un lac artificiel de 50m de profodeur. Vue sur le Huyana, ascension qui se fera en 3 jours.

Première journée de "practice" sur le glacier au pied du Huyana. Prise en main de tout l'équipement nécessaire: plastics boots, crampons, piolets......


Deuxieme jour, départ tranquil, pour arriver au second refuge à 5300m. Repas a 17h et dodo dans la foulée car départ le lendemain matin a 01h30.

Troisième et dernier jour. 5 heures de marches seront nécessaires pour atteindre les 6088m, avec en dernière ligne droite un mur de 200m de long et quasi a la verticale pour atteindre le sommet. D'ailleurs les photos du sommet manquent car nous n'étions pas équipés de notre appareil photo donc nous attendons toujours les photos prises par nos correspondants.

Levé de soleil au pied du mur.

Et enfin....la redescente........

vendredi 23 mai 2008

vidéo à sensation !

Pour commencer, un peu de sport, du surfsand, sur les dunes de sable de la valle de la muerte dans le désert d'Atacama (nord du Chili). C'est marrant, mais rien ne vaut le snowbord. D'autant plus que la remontée de la dune à pied est beaucoup plus éprouvante qu'avec un tire-fesse!

Bref aperçu d'un geyser dans le désert d'Atacama

Vue panoramique du Salar d'Uyuni sur l'isla Pescado (Sud de la Bolivie) . Du blanc à perte de vue...vraiment magnifique !

Ça swing en Bolivie ! Tout y est, le public à la limite de l'hystérie, les artistes parés de leur plus beau costume et des chanteurs virtuoses au possible...N'oubliez pas d'admirer comme le public à le rythme dans la peau, à faire pâlir les danseuses de samba ! Bref, un grand moment !

Le bus en Bolivie...sans commentaire.

dimanche 18 mai 2008

La vie à la campagne...l'autre Bolivie !

Et nous voilà repartis pour 2 jours de rando dans la campagne de Potosi, plus exactement dans la vallée des Jalqu'a. C'est une communauté queshua qui vit d'agriculture, notamment de céréales, et de l'élaboration de textiles. Leurs créations sont uniquement en rouge et noir et représentent un monde désordonné empli de monstres pour contraster avec leur quotidien plus "ordonné". Plus loin vous verrez une photo d'une femme jalqu'a en train de tisser.
Pour commencer voici la diversité des paysages rencontrés durant ces 2 jours. Admirez la variété des couleurs, l'agriculture en terrasse issue de la culture inca, la sobriété des maisons (pas d'eau courante ni d'électricité) et les traces de dinausaures plus grandes que nos mains!


Ci-dessous, un exemple de salle de classe des campagnes. Comme vous pouvez le constater, il n'y a pas d'électricité. Donc pour s'éclairer, on recourt au système D ! Il faut vraiment avoir confiance !
A côté de cet exemple de bricolage, une tisserande jalqu'a. Là encore, le métier à tisser est loin de nos machines modernes ce qui n'empêche la réalisation de magnifiques oeuvres.
Petite fille fraichement sortie de bain. On a halluciné sur l'état de propreté des enfants. Ils ont tous leur morve fossilisée en 2 traces rectilignes au sortir de leurs narines et ce jusqu'à plus de 10 ans ! Les plus vieux, ne vont guère plus souvent à l'eau...L'époque de Louis XIV survit toujours ici !
Le temps semble réllement s'être arrêté. On se croirait dans une campagne française d'avant 1950. Bref, aussi beau et dépaysant cela soit-il, il nous semble impossible de pouvoir vivre ici.

La route qui relie la vallée à Potosi, première ville aux alentours, à plus de 2 heures de voiture, quand on en possède une.

mardi 13 mai 2008

Premier contact avec la civilisation bolivienne: Potosi


Quand on arrive par la route à Potosi, on se demande si l'on a bien fait de choisir cette destination. On découvre une ville à la périphérie sale, grouillante de monde, aux constructions désordonnées et sommaires...bref, une anarchie loin du blanc du salar d'Uyuni...
Puis, le taxi nous mène du terminal de bus au centre ville, et là, on se réjouit d'avoir suivi le guide de voyage: Potosi vaut vraiment le détour, tant pour son architecture que pour son histoire.

Cette ville, située à 4100 m. d'alt., est née au XVI ème siècle de la soif de recherche de métaux précieux par les conquistadores. Ils ne s'y sont pas trompés. Potosi possède l'une des montagnes la plus richement pourvue en argent au monde. Avec ce que les espagnols ont fait extraire de leur mine, on aurait pu construire une route de 2 voies en argent entre Potosi et Madrid ! L'argent utilisé par la famille royale espagnole à l'époque, a totalement modifié l'économie mondiale.
Passé toutefois pas si reluisant que ça, puisque les travailleurs indiens et noirs y ont subi une exploitation similaire à un génocide. En 300 ans, 8 millions de travailleurs y sont morts. On les faisait travailler entre 24 et 36 heures non stop, puis on leur donnait 10 heures de pause. Et rebelote. Inimaginable pour nous aujourd'hui, à cette altitude !
Des mineurs y travaillent encore à l'heure actuelle et même si les conquistadores sont partis, leur condition de travail reste hallucinante (aucune cartographie de la mine, aucune machine, aucun syndicat, salaire payé au rendement...).
On se demande comment ce gruyère de galleries tient encore aujourd'hui !
Cette montagne reste l'un des plus importants symboles de la Bolivie. Elle est l'emblème frappée sur les pièces de monnaie.
Bref, un pend d'histoire important dont on ne connait pas l'existance.
Cette exploitation a permis à Potosi de se constituer un patrimoine architecturale Baroque en très bon état encore aujourd'hui. Voici un bref apercu de portes:

Et comme nous sommes en Bolivie, voici quelques images de femmes en costume traditionnel. Nous avons pu les prendre en photo ( ce qui n'est pas facile car beaucoup croient encore qu'on leur enlève leur âme en les prenant en photo) le jour de la manifestation contre l'autonomie demandée par certaines régions du pays et pour voter "oui" à la constitution. C'est peut- être la seule région à manifester dans ce sens. Evo Morales ne jouit pas en ce moment dans les différentes les couches sociales d'une grande popularité. Les espoirs de développement du socialisme en Amérique du Sud seraient-ils vains ?

dimanche 4 mai 2008

le salar d'Uyuni, arrivée en Bolivie


En passant de San Pedro de Atacama à Uyuni par le salar d'Uyuni, nous avons traversé la frontière chilo-bolivienne... Notre séjour au Chili aura été bref. On ne peut pas tout faire malheureusement. Cela nous laisse des idées de voyage pour plus tard!
Donc, entrée en Bolivie par le désert qui entoure le salar. Une moyenne de 4000 m d'altitude pendant ces 3 jours de périple en 4X4. Pas toujours évident à supporter.
Le premier jour est dédié aux lacs qui a cette période de l'année sont désertés par les flamans roses car ils gèlent la nuit (on a dormi par - 13º).

Passage sur le cratère d'un des multiples volcans qui constituent la cordillères des Andes. Emanations de souffre et boue en ébullition. Sympa mais on ne s'y attarde pas à cause des odeurs et du froid.

Deuxième jour.
Sur la route, nous passons sur les traces de Salvador Dalí. Sur la première photo vous pouvez admirer le désert de Dalí. Il a passé 4 mois à étudier les paysages décalés de cette région. Nous pouvions regarder ses toiles en direct (montagnes flottant dans le ciel, pierres aux formes alambiquées...).


Le salar aussi hostile peut-il paraitre, fut et est malgré tout habité. Nous passons dans de multiples villages qui pour beaucoup sont devenus fantômes. Pour nous, cela semble impossible de pouvoir vivre ici. Trop reculé, trop de rien...et même presque trop de soleil et un froid quotidien difficilement supportable. Les personnes y pratiquent exclusivement l'agriculture.














Troisième jour, le SALAR: 3660 m. d'alt./13000 km2 /12 m. d'épaisseur de sel !
Première attraction, la isla del Pescado. Amat rocheux recouvert de cactus au milieu du désert blanc ! ¡Muy espectacular !

Ci-dessous :petite fille vivant sur cette île; porte en bois de cactus. Etant donné que c'est le seul arbre de la région, autant le rentabiliser au maximum (aiguilles pour tricoter, fruits et eau, bois).






















Voilà, encore un endroit magnifique, loin de tout ce que l'on connaît. A faire absolument si l'opportunité se présente.
Maintenant, nous partons à la découverte de la Bolivie, à une période politique assez cruciale pour le peuple. La constitution va-t-elle passer ? Espérons que le pays reste stable...